Tutti et Frutti ou le conte d'une passion... culinaire

Il était une fois une accro du fourneau qui répondait au doux nom de Tutti. Tutti aimait tout: gâteaux et gratins, soupes et salades, tartes et tourtes... Mais Tutti aimait surtout mijoter de fameux petits plats aux côtés de son fidèle compagnon Frutti.

Frutti, quant à lui, était plutôt un accro de la fourchette. Mais attention, pas de n'importe laquelle: de la fourchette végétalienne. Car Frutti aimait par dessus tout fruits, fleurs, et légumes frais... ainsi que les succulents petits plats mitonnés en compagnie de Tutti, sa truculente amie.

C'est de cette rencontre entre Tutti et Frutti que naquit une collaboration entre le fourneau et la fourchette... une collaboration permettant à moult recettes de bons petits plats végétariens et végétaliens d'être testées, revisitées ou bien crées pour être finalement dégustées.

Les chapitres de cette histoire d'amour culinaire sont à consommer sans modération.

[Chaque nouvelle recette qui apparaît sur cette page d'accueil est aussi classée dans un des chapitres -ceux situés à droite- selon le type de plat qu'elle met à l'honneur.]


N.B.:

= recette végétarienne = recette végétalienne

mardi 19 février 2013

Il était une fois... protéines de soja sauce citron vert et rosti de patate douce




L’acidité du citron vert et la forte saveur de sous-bois de la coriandre s’allient parfaitement avec le côté sucré de la patate douce. Ce plat mettra un peu de soleil dans votre assiette terne en grés beige Ikea !



Combien ?
4 personnes.


Quoi ?
Rösti de patate douce : 
-2 patates douces
-1/2  cuillère à café de noix de muscade en poudre

Soja sauce citron : 
-3 poignées de protéines de soja
-1 oignon
-60ml de vin blanc sec 
-60g de margarine
-20g de farine 
-1/4L d’eau
-2 citrons verts
-1 cuillère à café de Maïzena
-1 bonne poignée de coriandre
-sel et poivre



Comment ?
Étape 1 : Faites cuire les patates douces en entier sans les peler. Une fois cuite (vérification avec la pointe du couteau), jeter l’eau et laissez-les refroidir. Pelez-les et râpez-les (râpe gros trou) dans un saladier. A l’aide d’un emporte-pièce, faites des galettes en remplissant l’emporte-pièce et en pressant du bout des doigts de façon à avoir une galette d’1cm d’épaisseur environ. Faites revenir dans un peu de margarine fondue à la poêle en dorant bien chaque côté.
Étape 2 : Faites gonfler les protéines de soja dans un bol d’eau tiède. Une fois que les protéines ont ramolli, passez-les à la poêle pour les faire dorer.
Étape 3 : Dans une casserole, faites revenir l’oignon dans une cuillère d’huile d’olive. Une fois l’oignon cuit ajoutez le vin blanc. Réservez.
Étape 4 : Dans une autre casserole, faites fondre la margarine. Ajoutez la farine et laissez blondir. Versez ensuite l’eau froide et le jus de citron vert. Remuez et laissez la sauce épaissir. Ajoutez la Maïzena. Battez le tout avec un batteur électrique pour avoir une consistance homogène. Ajoutez l’oignon et le vin blanc qui reste dans la casserole. Ajoutez la poignée de coriandre finement ciselée. Salez, poivrez à votre convenance. Ajoutez en dernier les protéines de soja, mélangez bien, laissez mijoter à feu doux. Servez avec les röstis de patate douce.

lundi 18 février 2013

Il était une fois... une tartine fourme d'Ambert sur lit de pruneaux




Tutti et sa funky Tutti-collègue avaient décidé de partir en vadrouille dans une contrée bien sympa du nom de Strasbourg. Leur estomac criant famine (enfin surtout celui de la Tutti-collègue), cette dernière décida de faire halte dans un petit troquet qu'elle connaissait.  C’est ainsi que Tutti découvrit ce lieu si enchanteur qu’est l’Épicerie, un petit café-salon de thé-échoppe aux objets d’antan hétéroclites et à l’ambiance aussi cosy que rétro. Et c’est surtout là qu’elle goûta à la fameuse tartine pruneaux-fourme d’Ambert dont voici la recette présupposée (au préalable validée par Maître Najar-Frutti).

Ce post est dédié à ma Tutti-collègue (elle se reconnaîtra). Merci à elle de m’avoir fait découvrir cet endroit hors du temps (http://www.lepicerie-strasbourg.com/) et merci à elle pour cet après-midi hors de ce quotidien qui parfois nous bouffe.



Combien ?
Tartines en amoureux (2 quoi !!).



Quoi ?
-2 bonnes tranches de pain de campagne
-160g de fourme d’Ambert (80g par tranche)
-20 pruneaux
-pignons de pin pour la déco



Comment ?
Étape 1 : Dénoyautez les pruneaux (si vous avez un super budget « pruneaux » et que vous pouvez vous acheter les pruneaux déjà  alors vous pouvez passer cette étape extrêmement fastidieuse). Coupez-les en petits morceaux et faites les cuire dans une casserole avec un peu d’eau afin que cela n’attache pas. Passez au bras-mixeur.
Étape 2 : Faites griller légèrement les tartines au four. Sortez-les, ajoutez une couche de purée de pruneaux, un couche de fourme d’Ambert et quelques pignons de pin éparpillés là-dessus. Repassez au four jusqu’à ce que le fromage fonde.

A TAAAAAAAAAAAAAAAAAAABLLLLLE !


Suggestion d’accompagnement : une bonne salade verte.

Il était une fois... ein Apfelstrudel in da house.




Le charme de la gastronomie teutonique a opéré : je ne cuisine plus que des plats du coin. Prochaine étape : la choucroute au tofu… non je plaisante. Faut pas pousser non plus. Toujours est-il que ce dessert au nom peu avenant (apfeulchtroudeul que ça se prononce) mérite de faire l’objet d’un post.



Combien ?
Au moins pour 8 personnes.



Quoi ?
-5 pommes de taille moyenne (une fois râpées = 550g)
-90g à 100g de sucre
-70g d’amande en poudre
-2 cuillères à soupe de jus de citron
-50g raisins de Corinthe
-40g de noix
-1/2 cuillère à café de cannelle en poudre
-1 pâte feuilletée sans beurre (si si ça existe)



Comment ?
Étape 1 : Épluchez les pommes, coupez les en quatre, enlevez le cœur puis râpez-les (râpe gros trous) dans un saladier.
Étape 2 : Pressez un citron et mélangez 2 cuillères à soupe de jus aux pommes de façon à ce qu’elles ne noircissent pas.
Étape 3 : Ajoutez le sucre et les amandes en poudre ainsi que les raisins et les noix grossièrement hachées. Mélangez bien.
Étape 4 : Étalez la pâte sur votre plan de travail puis disposez le mélange au centre, en long en laissant assez de pâte de chaque côté pour pouvoir replier celle-ci (imaginez une pâte avec votre mélange bien centré en forme de buche). Si vous êtes une feignasse comme moi, achetez une pâte à tarte ronde déjà étalée, cela fera aussi l'affaire. Repliez la pâte en utilisant un peu d’eau pour que cela colle. Avec un pinceau badigeonnez de lait de riz ou d’eau pour la dorure.
Étape 5 : Enfournez à 200°C et faites cuire pendant 15-25 minutes (jusqu’à ce que la pâte est bien dorée).


Suggestion d’accompagnement : crème fouettée, crème vanille (cf ancien post du 20 janvier 2012).

mercredi 13 février 2013

Il était une fois... Elsàss ist wunderbar?




ASSIMILATION, subst.fém.
En SOCIOL. : Processus par lesquels un groupe social modifie les individus qui lui viennent de l'extérieur et les intègre à sa propre civilisation. (Foulq.-St-Jean 1962).
En Alsace, ça commence par le temps : le froid glacial ne t’effraie plus, la preuve : chaque année tu arrives à survivre avec une couche de moins.
Et il y a l’accent : celui des alsaciens ne te choque plus ; tu en arrives même à trouver l’accent toulousain trop chantant.
Puis ça continue avec la bouffe : tu te mets à vouloir cuisiner des plats du terroir ; et comme tu es végétarien, il ne te reste que tes yeux et les desserts pour pleurer : biscuits de Noël, apfel struddel, kougelhopf, schankele et tu t’en doutes, tout est très « light ».
Et un beau jour, un collègue  t’assène le coup fatal « je trouve que tu as perdu ton accent ». Il n’y a pas de doute : je me suis assimilée à la culture alsacienne… scheiße !


Kugelhopf

Combien ?
Un kougelhopf (environ 8 à 10 tranches)
 
Quoi ?
-250g de farine
-20g de levure de boulanger
-7cl de lait
-2 pincées de sel
-50g de sucre
-2 œufs
-75g de beurre
-50g de raisins
-amandes ou noisettes pour chacune des rainures du moule

Comment ?
Étape 1 : Dans la cuve de votre robot pâtissier versez la farine, le sucre, le sel, la levure de boulanger que vous aurez dissout dans le lait tiédi et les œufs. Battre avec le crochet en vitesse 1 puis 2 pendant bien 15 minutes jusqu’à ce que la pâte se décolle de la cuve (aspect collant)
Étape 2 : Faites fondre le beurre et ajoutez-le au reste. Battez pendant 10 minutes en vitesse 1 jusqu’à ce que le beurre soit bien incorporé puis passez en vitesse 2 et battez jusqu’à ce que la pâte se décolle de la cuve. Ajoutez alors les raisins.
Étape 3 : Faites lever la pâte en prenant soin de la couvrir. Pour accélérer le processus vous pouvez la mettre dans le four que vous aurez pris soin de préchauffer à 40°C. Cela devrait prendre bien 45 minutes pour que la pâte lève.
Étape 4 : Préparez votre moule en le beurrant et en disposant dans chaque rainure une amande ou 2 noisettes.
Étape 5 : Sur un plan fariné, sortez la pâte. Elle doit être molle mais pas collante. Prenez la en main, ajoutez un peu de farine dessus et doucement rabattez les côtés de la boules vers l’extérieur et ceci de façon à avoir une boule homogène. Faites un trouve au milieu et disposez la pâte dans le moule, laissez lever une deuxième fois avec un linge pour couvrir le moule pendant 45 minutes.
Étape 6 : Préchauffer le four à 180°c pendant la deuxième levée.  Une fois que la pâte à levé, enfournez et laissez cuire pendant 45 minutes.

N.B. : A l'étape 3, il est arrivé que la pâte ne lève pas de trop car trop humide (cela se sent, quand on veut la manipuler elle colle de trop et ne se tient pas) : je l’ai donc remise à battre avec 4 cuillères à soupe rases de farine puis l’ai remise au four (40°C) pour qu’elle lève.



Gluwein

Fait partie du kit de survie alsacien. Un incontournable lorsque l’on veut survivre en territoire hostile.

Combien ?
Pour 4 personnes (4 tasses).

Quoi ?
-1 bouteille de rouge qui tâche pas de trop (type Bordeaux par exemple), 75cl
-le zeste d’1 citron
-3 clous de girofle
-1 fleur de badiane
-1 feuille de laurier séchée
-1 bâton de cannelle
-3 graines de cardamome
-1 cuillère à café de gingembre en poudre
-1/3 cuillère à café de noix de muscade
-6 à 8 cuillère à soupe de sucre (à vous de goûter)
-optionnel : quelques baies d’églantine


Comment ?
Étape 1 : Versez le vin dans une casserole et faites chauffer à feu moyen.
Étape 2 : Ajoutez tous les épices, le sucre et laissez mijoter à feu doux pendant 20 minutes. Goûtez et rectifiez si vous trouvez qu’il manque du sucre.